Le 8 novembre dernier, vingt cyclistes volontaires ont été invités à tester le nouveau vélo de la ville de Bordeaux, le Pibal. De quoi s’agit-il ? D’une preuve évidente que le deux-roues a désormais acquis une place considérable dans le quotidien des Bordelais.
L’histoire du Pibal commence en 2010, lorsque Bordeaux demande à Philippe Starck de lui dessiner un vélo adapté aux contraintes urbaines. Soutenu par Peugeot, le designer propose ainsi un prototype très étonnant, mi-vélo, mi-patinette. Et puisque l’avis des Bordelais est important pour Alain Juppé et son équipe, quelques-uns ont pu se balader en Pibal durant deux mois. « Je me suis senti privilégié », explique Christophe, jeune trentenaire, qui fait partie de ces premiers utilisateurs. « Surtout que ce drôle d’engin gris et jaune est un très bel objet, très pratique pour la ville », ajoute-t-il. Six cents exemplaires devraient être livrés le mois prochain, aux côtés des 4000 autres vélos de la Maison du vélo.

Philippe Starck et son Pibal
Le Pibal n’est effectivement pas le premier deux-roues mis à notre disposition. La Maison du vélo – 69 cours Pasteur – en propose gratuitement depuis 2003, en échange d’une preuve d’identité, d’un justificatif de domicile et d’un RIB pour prélever une caution de 180€ au cas où nous prendrait l’envie de jouer les cascadeurs. Et si pour une raison ou pour une autre, il ne nous est pas permis de nous rendre à La Maison du vélo, le même service est proposé dans cinq mairies de quartier – La Bastide, Grand Parc, Victor Hugo, Bordeaux Maritime et Bordeaux Sud – auprès desquelles il suffit simplement d’effectuer une réservation. Facile ! Enfin, impossible de ne pas citer le célèbre Vcub qui offre à tout un chacun la possibilité d’emprunter un vélo pour une courte durée, dans l’une des 139 stations dispatchées un peu partout dans la ville.
Une tendance qui roule !
Selon les chiffres du gouvernement, 8% des déplacements dans le centre de Bordeaux s’effectueraient en vélo, contre 3% il y a dix ans. Pourtant longtemps mésestimée et cataloguée comme le moyen de déplacement du pauvre, la « petite reine » semble bel et bien s’imposer aujourd’hui au cœur de la ville. Ses aspects économiques et écologiques en font une alternative très crédible pour les urbains. Certains vont même jusqu’à le personnaliser : couleurs, customisations diverses mais surtout accessoires chics comme le porte-parapluie développé par exemple par la boutique Popins à Bordeaux. Mais le vélo se dorlote aussi… De plus en plus de boutiques de réparations ouvrent ainsi leurs portes aux pédales blessées et autres guidons tordus. Ces nouveaux comportements traduisent, comme quelques journalistes l’écrivent, une véritable « vélorution » qui contribue à faire de notre belle endormie, une ville branchée et agréable à vivre. Et pour moi qui voulais bouger un peu plus, c’est une aubaine !
A noter, amis cyclistes, n’en oublions pas pour autant les bonnes règles de circulation. A Bordeaux en plus, nous disposons de certains avantages comme le « cédez-le-passage cycliste au feu ». Rien que ça !
sasou16 janvier 2014 à 11 h 00 min
ca fait trop plaisir de te relire ♥ oui j ai vu ce velo est dément
j aime l energie qu il reflete bisous ma jolie