La ville de Bordeaux a accueilli du 2 au 4 mars l’édition 2012 du salon du chocolat, ses exposants, ses participants. Depuis 1995, seules les capitales et autres villes à fort trafic avaient la possibilité de redécouvrir le chocolat. Cette installation provinciale est donc une bien belle entreprise ! Le canard était au rendez-vous.

Une vingtaine de stands étaient disposés là, au hangar 14, entre l’exposition permanente des robes en chocolat, les démonstrations des maîtres-chocolatiers, les ateliers pour petits, pour grands et autres animations gourmandes. Des tonnes de chocolats donc mais pas que, des macarons aussi, des cannelés, du caramel au beurre salé, des fruits confits… présentés et mis en forme de la façon la plus délicieuse qui soit. Les exposants, véritables artistes culinaires que l’on aurait espéré encore plus nombreux, réussissaient tous à transformer le chocolat, à le sculpter. A voir dans le slide-show : des pièces d’une précision admirable, d’une beauté incomparable, les robes, les corps de femmes, les sexes en chocolat aussi. Surprenant, non ? Et en matière de goût, puisqu’il s’agit quand même du point le plus important, les dégustations se sont avérées étonnantes. Au plus proche de la matière première, le chocolat proposé était d’une pureté et d’une finesse saisissantes.

Personnellement, je regrette la trop petite taille des comptoirs qui, au vu du nombre assez logique de visiteurs, ne permettait pas toujours d’apprécier le travail de exposants. Le « Cacao show » également manquait un peu de dynamisme. Les deux véritables attractions ? Le défilé de robes en chocolat et les démonstrations des maîtres-chocolatiers. Ironiquement, le reste manquait un peu de saveur.

Pour ceux qui ont raté l’événement bordelais, rendez-vous

- du 9 au 11 mars au salon du chocolat de Lille,
- du 31 octobre au 4 novembre au salon du chocolat de Paris.
- du 23 au 25 novembre au salon du chocolat de Cannes.

Toutes les photos ont été réalisées par Sarah Miramon, jeune photographe au talent incontestable à qui j’offre aujourd’hui avec le plus grand des plaisirs, la plus grande des fiertés aussi, une place au chaud sur le canard de Quennie. Sarah Miramon donc, que je remercie infiniment et que je pourrais congratuler pendant encore des lignes et des lignes pour la beauté de ses photos. Je vous invite à visiter et à suivre très attentivement sa page Facebook.