Je me suis rendue dans les locaux de la toute nouvelle plateforme de bons plans bordelais, Lesbonstuis. C’est là, en plein cœur de la pépinière d’entreprises de Pessac rassemblant les dernières innovations 2.0 que j’ai été chaleureusement accueillie par le fondateur du site, Pascal Carceller.
Samedi, nous partons à la rencontre des bordelais pour leur distribuer des cartes à gratter !
Le canard de Quennie :
Bonjour Pascal Carceller, vous êtes le fondateur du nouveau site Lesbonstuiss. Pouvez-vous nous parler un peu de votre parcours avant de rentrer dans le vif du sujet ?
Pascal Carceller :
Je suis ingénieur de formation. Diplômé à 20 ans, j’ai d’abord été salarié chez EADS et puis en 2002, j’ai créé ma première société autour de l’aéronautique. Le hasard de la vie m’a ensuite poussé à en créer une deuxième, cette fois-ci dans le métier médical mais je gardais toujours un pied dans l’électronique. Et puis, en 2009, j’ai cherché une idée innovante sur le web…
Le canard de Quennie :
Alors justement, en quoi consiste donc ce site, Lesbonstuiss ?
Pascal Carceller :
Il s’agit d’une plateforme d’informations locales que chacun peut partager à sa guise, sans aucune restriction. Les particuliers, comme les professionnels, peuvent s’y inscrire et échanger entre eux. Et puis, Lesbonstuiss récompense les membres les plus actifs !
Le canard de Quennie :
Comment vous est venue cette idée ?
Pascal Carceller :
Il y a autour de nous beaucoup d’évènements, beaucoup de dynamisme : les gens arrivent, les professionnels s’installent… Il est pourtant difficile d’accéder à tout ce que la région peut proposer, à tout ce monde de proximité. Il manquait un lieu unique où on pouvait avoir toutes ces informations qui sont finalement très mal couvertes. Et puis d’un autre côté, il y a le web qui facilite la vie, qui facilite l’accès aux bons plans notamment, qui permet surtout de mettre en relation les gens. Internet a révolutionné les modes de vie mais pose problème aux commerçants de proximité qui n’ont pas toujours les moyens de s’adapter au e-commerce. Les outils qu’on leur propose sont souvent trop chers ou trop complexes à mettre en pratique alors je me suis dit : « pourquoi ne pas se partager les informations locales et ainsi donner aux commerçants de proximité la possibilité d’exister ? » Il a fallu travailler cette idée durant une dizaine de mois afin de proposer un service de qualité. J’ai cherché des conseils, des avis, des critiques, je voulais savoir ce que l’on pouvait apporter de plus. Et puis la version bêta est sortie en juillet 2011.
Le canard de Quennie :
Quelles sont les valeurs associées à votre site ?
Pascal Carceller :
Le partage et la proximité, la solidarité aussi.
Chloé Castex (ndlr : responsable marketing et communication des Bonstuiss) :
Le web de proximité est d’ailleurs une toute nouvelle tendance !
Le canard de Quennie :
Lesbonstuiss est une plateforme ciblant exclusivement Bordeaux et la CUB. Pensez-vous d’ores et déjà à le décliner pour d’autres grandes villes de France ?
Pascal Carceller :
C’est une plateforme ouverte à tous. Elle est aujourd’hui active en région bordelaise mais il est tout à fait possible qu’elle se développe à l’échelle nationale si les tuisseurs le souhaitent.
Le canard de Quennie :
Le vrai avantage pour les particuliers semble être le concours Top Tuiss. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Pascal Carceller :
Une information de proximité, on en a toute une et elle a une utilité pour tout le monde. Ça peut être une actu, une info, un évènement, une promo, etc. Sur lesbonstuiss, on peut exprimer librement son avis : j’aime, je n’aime pas, top tuiss. Le bon plan qui comptabilise le plus grand nombre de top tuiss remporte 500€. Et on récompense jusqu’au millième tuisseur.
Le canard de Quennie :
J’ai vu sur le Facebook des BonsTuiss, que des cartes à gratter allaient être délivrées pour que les internautes commencent à créditer leur cagnotte. De quoi s’agit-il exactement ?
Pascal Carceller :
Nous allons partir à la rencontre des bordelais dès samedi, dans trois endroits différents : la Victoire, les Quinconces et le Grand Théâtre. Nous distribuerons des cartes à gratter qui permettront à ceux qui ne sont pas encore inscrits de le faire pour profiter de leur gain. Ça peut être des points, des euros aussi.
Le canard de Quennie :
Et pour ceux qui sont déjà inscrits ?
Pascal Carceller :
A ceux-là, je leur donne rendez-vous entre le 6 et le 10 février prochain sur Lesbonstuiss. Une surprise les attend !
Le canard de Quennie :
Le site est officiellement lancé depuis le 23 janvier, quels retours avez-vous pour le moment auprès des pros et des particuliers ?
Pascal Carceller :
Le taux d’activité grimpe, de même que le trafic, le nombre d’inscriptions et le nombre de tuiss postés. Les retours sont très positifs, des commerçants jusqu’alors peu connus ont gagné en visibilité grâce au Bonstuiss ! Mon voisin a même trouvé un cadeau pour sa femme (Rires).
Le canard de Quennie :
Vous êtes entouré d’une équipe dynamique, qui sont-ils ?
Pascal Carceller :
Nous sommes huit et nous sommes sur un mode collaboratif. Chacun a une compétence dans sa discipline. L’âge moyen est d’un peu moins de trente ans, disons que c’est moi le « crouton de la bande » (Rires). C’est une équipe très complète couvrant le webmarketing, l’informatique, la communication et l’action commerciale.
Le canard de Quennie :
Quelque chose à ajouter, Pascal Carceller ?
Pascal Carceller :
Oui, un point qui a de l’importance. Lesbonstuiss, c’est surtout un enjeu régional avec de véritables valeurs. Le monde numérique a transformé la consommation et nous avons tout intérêt à soutenir le commerce de proximité !
Les Bons Tuiss évoluent à Bordeaux | Le canard de Quennie13 juin 2013 à 9 h 58 min
[...] Il y a plus d’un an, le canard de Quennie se rendait dans les locaux des Bons Tuiss pour en savoir un peu plus sur ce nouveau site de bons plans bordelais. Aujourd’hui, Pascal Carceller, le fondateur, entend toujours servir les intérêts économiques des habitants de la belle endormie en leur offrant un espace d’échange. Il s’agit surtout de mettre en avant la consommation locale. [...]