Depuis quelques mois, c’est un véritable phénomène qui s’abat sur l’hexagone. L’e-cigarette, vendue dans de nombreuses boutiques, Ecig-arrete entre autres, est désormais un business florissant. Designs, couleurs, parfums… en plus d’aider les fumeurs fauchés à lever le pied (la main), elle devient un véritable accessoire du quotidien. Mais l’e-cigarette est surtout un phénomène qui divise. D’un côté, les pour, ceux qui voient en cette nouveauté une alternative économique, écologique et médicale à la cigarette traditionnelle. De l’autre, les contre, ceux qui estiment que sans étude, sans réglementation, la commercialisation doit être interdite. Alors que la polémique s’étend, jusqu’à envisager l’interdiction de « vapoter » en lieux publics, tentons d’y voir plus clair.

Les arguments contre

-          Le substitut à la cigarette traditionnelle, qui n’invite qu’à remplacer une dépendance par une autre

-          L’absence de réglementation, qui autorise sur le marché des e-cigarettes d’origines totalement inconnues

-          La vapeur dans les lieux publics, incommodante pour les non-fumeurs

-          L’attrait des non-fumeurs, qui peuvent commencer à fumer avec l’e-cigarette

 

« L’e-cigarette permet de fumer dans les lieux publiques, c’est particulièrement désagréable même sans odeur de tabac. D’abord, pour les fumeurs de cigarettes traditionnelles qui trouvent ça injuste ; ensuite, pour les non-fumeurs, mécontents de se cogner les fumées des « vapoteurs » où qu’ils soient. » Bruno, 31 ans

 

Les arguments pour

- Les 4000 substances toxiques présentes dans la cigarette traditionnelle, ne peuvent être présentes dans l’e-cigarette (de nombreuses études sont réalisées à ce sujet)

- Le coût, avoisinant les 50€ pour le produit et les 5€ par recharge

- La réduction du nombre de mégots dans la rue

- L’odeur, qui n’est plus celle du tabac et qui en prime accompagne le retour de la bonne haleine

- Les 73 000 morts par an en France, du fait du tabagisme, qui poussent à chercher des solutions

 

« J’ai arrêté de fumer grâce à l’e-cigarette, je ne touche plus à une seule cigarette. En cas de besoin, je sais que je l’ai dans mon sac et je ne culpabilise pas si je vapote un peu mais au quotidien, je suis devenue totalement indépendante. C’était la solution qu’il me fallait. » Éléonore, 25 ans

 

 

L’avis qui tranche ?

 « Je l’ai essayé pendant plusieurs semaines et je pense que l’e-cigarette est moins toxique, je la recommande à ceux qui veulent arrêter ou diminuer. En ce qui me concerne, l’électronique ne me convenait pas, certains dysfonctionnements liés à l’achat d’une e-cigarette sans marque et le manque d’une vraie cigarette surtout. Je n’étais pas assez motivé, je pense. » Benoît, 21 ans

 

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