Avec Sandra Bullock et George Clooney.
Sortie le 23 octobre.
Énorme carton au box office US, «Gravity» débarque enfin en France. Sept ans après l’excellent «Les Fils de l’Homme», le réalisateur mexicain est de retour avec un film de SF au postulat de départ assez simple, mais terriblement efficace. Pour son sixième film, Alfonso Cuaron suit le périple de deux astronautes (George Clooney et Sandra Bullock) bloqués dans l’espace suite à la destruction de leur navette.
Un huis clos oppressant
Le film s’ouvre avec un plan séquence d’une virtuosité sans égal. On assiste à un ballet dans l’espace filmé par un réalisateur qui manie la caméra avec une précision d’orfèvre. Le spectateur est littéralement scotché à son fauteuil avec comme unique pensée : «comment vont-ils s’en sortir ?».
A la fois vaste et restreint, l’angoissant «Gravity» arrive à faire passer «Buried» (Ryan Reynolds enfermé vivant dans un cercueil) pour une promenade de santé. L’élément qui rend le film encore plus prenant est cette 3D tout simplement magnifique qui plonge le public dans une totale immersion. L’utilisation de cette technologie est pour une fois légitime et n’a jamais était aussi bien exploitée au cinéma. D’un point de vue purement technique, on frôle la perfection grâce à des effets spéciaux impressionnants de réalisme. Le spectateur découvre l’espace comme il ne l’a jamais vu sur grand écran.
Des effets spéciaux mais pas que
Mais qui dit huis clos dit personnage omniprésent. Les deux astronautes sont interprétés à merveille par deux excellents comédiens. George Clooney est impeccable et d’une sobriété rare qui lui sied à merveille. Son personnage a le droit à une touche d’humour bienvenue et surtout très bien dosée. Quant à Sandra Bullock, elle est crédible dans la combinaison de cette femme astronaute face à la mort. Un rôle intéressant qui lui permet d’explorer une gamme variée d’émotion, et de montrer l’étendu de son talent.
Un film révolutionnaire
Avec cette œuvre spectaculaire et époustouflante, Alfonso Cuaron réussit à ringardiser en 90 minutes la plupart des films de SF passés, et ceux à venir. Il est encore trop tôt pour le qualifier de chef d’œuvre, ou de classique, mais ce qui sûr c’est qu’on en parlera encore dans dix ans. Il y aura sans conteste un avant et un après «Gravity». Il lui manque cependant une plus grande portée philosophique dans son propos – ce qu’avait très bien maîtrisé «Sunshine» -, qui aurait été ici la bienvenue et aurait rajouté du fond à ce divertissement à couper le souffle. Mais ce détail ne nous empêche pas pour autant de s’envoyer en l’air avec plaisir…
Vers l’infini et l’au-delà
A noter une superbe scène très Pixarienne, qui en fera sourire certains (j’en fais partie) et en fera souffler d’autres. Au final, «Gravity» est avant tout, et pour le plus grand bonheur du public, un spectacle intense, une expérience sensorielle inédite et unique. A voir à tout prix au cinéma, et en 3D pour prendre la plus grande claque visuelle possible. Un grand film de SF ! Une grande œuvre tout simplement !
Jérémie Dimajo
sasou29 octobre 2013 à 8 h 44 min
J AI FAILLI ALLER LE VOIR MAIS j ai renoncé car tout le monde voulait le voir en 3d et moi la casse pieds de base je ne voulais pas car je ne supporte pas les lunettes 3 d en plus de mes lunettes j attendrais de le voir en dvd
car il a l air vraiment bien puis j aime bien sandra bullock biz