Alors, je me suis fait une trentaine de concerts mais je me suis dit que ça allait être hyper chiant à lire si je vous balançais un grand speech sur tous, je vais donc me contenter dans un premier temps de décrire un des concerts qui je pense intéressera une majorité de la bande de sales français que vous êtes.
French superstars
Cette année, s’il fallait être au Coachella pour un chauvin comme moi, c’est surtout pour voir, enfin, un groupe FRANÇAIS en tête d’affiche d’un festival d’envergure internationale. Cherchez pas, dans le rock au sens large, ça n’est jamais arrivé jusque là (à part les Daft Punk mais c’est pas du Rock). John Lenon avait lui-même dit un jour « Le rock français ? Oui oui je connais, c’est comme le vin anglais ».
Les quatre Versaillais de Phoenix avaient donc l’occasion de retourner ce beatles dans sa tombe en étant le band le plus attendu à la soirée de samedi. Sur le coup, j’avais un peu d’appréhension, car les Phoenix sont certes très bons en studio, mais en live, ils ne m’ont jamais convaincus sur les quelques vidéos que j’avais pu voir sur la toile. Appréhension supplémentaire quand ils passent juste après les Franz Ferdinand qui sont juste les maîtres inconsidérés quand il s’agit de mettre le feu : “This fire is out of control, i’m gonna burn this city burn this city”

















Il est 22h15, l’ensemble des teufeurs se dirigent vers Main Stage, on pousse et bouscule une centaine de personnes sur notre passage pour se positionner juste devant la régie, à environ 60 mètres de la scène. Les écrans s’allument et projettent la sortie des loges des frenchies en vue de dos, marchant sur un tapis rouge. Pendant une minute, on se croit chez Naguy, mais quand ils arrivent sur scène et que les 90 000 personnes se mettent à rugir, on comprend vite qu’on n’est pas sur France 2 un mercredi soir à 3h du mat’. D’un coup c’est bizarre on se sent presque fier d’être français et on fait en sorte de parler bien fort le frenchy pour que le groupe de chearleaders à côté de nous, nous entendent bien (…)
Les premières notes de claviers sonnent ; il s’agit de la première track du nouvel album, « Entertainment ». Alors pour dire deux mots sur ce titre, la première fois que je l’ai écouté, je me suis dit « WTF ?! C’est quoi cette intro de mauvais resto chinois ? » mais au bout de 15 secondes, Thomas Hedlund, le batteur Suedois à la tête de paki dont je suis complètement fan, commence à mitrailler ses toms et là tout le monde décolle.
S’en suivent quelques tubes de Wolfgang Amadeus Phoenix, les nouveaux titres de Bankrupt, un peu moins dansant, mais très planants et convaincants. Puis « Love like a sunset » en version live qui ne m’a pas laissé indifférent. Au retour du rappel, une version de « Coutdown » en acoustique qui m’a parue très longue et très ratée, mais derrière arrive enfin LE tube : « 1901″. Tous les deux temps, le synthé « Zdarien » sort du soundsystem de la Main Stage et nous percute ; on en prend vraiment plein la face. Toute la Californie chante à tue-tête les paroles par cœur et on n’en revient pas.
Pour finir le set, Thomas Mars s’offre un slam de 60 minutes avec à la main son fameux micro câble à néon rouge ; il passe au-dessus de moi, je croise son regard en lui disant « Tu sais que j’aimerai bien être toi là tout de suite ?! ».
A suivre…
SG
Isa13 mai 2013 à 9 h 17 min
ton article me fait penser qu’il faut que je charge leur dernier album que je n’ai toujours pas écouté …
Toujours aussi sympa de voir tes photos !